Donde Krïsch undible frük, yopla boum un dahudikloüng printaflo adagrüss !
Li douci blaoum… javalou spirit teutré läng, teut ü glaou ploké täu nitelimouv a la gam badaï.

Vous n’avez rien compris? C’est qu’il est temps d’apprendre l’idiome de "l’Amicale des Tiglïngs". Ces lutins verdoyants étaient les employés du Père Noël. Ils lui ont piqué son traîneau et en compagnie du rêne Tatave sont partis vivre leur propre vie. Depuis, ils se sont adaptés à la saison, ont vu leur tenue verdir. Toujours en groupe de 4 (2 filles et 2 garçons), ces doux lutins cherchent à susciter joie et poésie du haut de leurs chaussures à ressorts. Un an et demi après leur émancipation, ils peinent encore avec le français. Nous avons néanmoins pu en apprendre un peu plus sur eux à grands renforts de geste et de démonstrations.
«Nous sommes Tiglïngs. Défrük petites cimbales, y a un p’tit gling», anone Oümtiglïng, le meneur de la bande. «Oooh printaflo youdpom et douci et chanter avant la gambadaï. Mais partir Tatave seulement après Tipoum ». En gros, il explique qu’ils distribuent du jus de pommes et des bonbons avant de partir en promenade sur le inséparable traîneau, lequel ne peut démarrer que s’ils procèdent au lancer de confettis… «C’est Tipoum»… oui merci Oümtiglïng! Pour cette semaine à l’Asse, les Tiglïngs se sont vus interpeller en allemand, en scandinave. On les prend pour des Russes, des Slaves, voire des Latins. Des couples sont même allés jusqu’à se disputer pour savoir s'ils sont norvégiens ou finlandais. Pour mettre un terme à ces disputes, précisons qu’ils ne sont rien de tous ça. Leur gromelot, c’est le Tiglïngs un point c’est tout. Et ces euphoriques et illuminés sont si attachants que je repars à l’instant pour un nouveau cours de Tiglïng… Adagrüss!
Entre deux virées en traîneau, les Tiglïngs ont bricolé un site internet. Visitez-le
.

Retour Presse